Témoin majeur des «châteaux de l’industrie», les Grands Moulins de Paris de Marquette-lez-Lille s’érigent comme un des fleurons métropolitain de l’architecture néo-flamande. Construit en 1921 selon les projets de l’architecte Vuagnaux, le site a fermé en 1989. Menacés de destruction, ils sont finalement inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques en mai 2001.

Au-delà de la valorisation d’un symbole identitaire régional, l’aménagement de cette friche industrielle répond aux enjeux de l’urbanisme de demain et propose une mixité programmatique entre réhabilitation patrimoniale, accession de prestige et social passif vertueux. Côté Deûle, une tour Signal, ouverte sur le milieu naturel. Au nord, plusieurs bâtiments neufs et réhabilités encadrent un jardin paysagé. Cela représente 488 nouveaux logements pour la ville.

Comme un phare en bord de canal, la Brooklyn Tower de 96 logements se veut aussi singulière que le site qui l’accueille. Le bâtiment se distingue par sa hauteur de près de 50 mètres et par ses balcons filants arrondis qui le ceinturent. En pied d’immeuble, se trouve un commerce qui s’ouvre sur le quai de la Deûle. Le mode constructif est constitué de béton préfabriqué et d’un bardage métallique posé sur l’intégralité des façades. Chaque logement dispose d’un balcon avec une jardinière plantée de différentes essences. 144 places de stationnement aérien accompagnent ce bâtiment.